Secrétaire de rédaction, voilà un métier clé de la presse qui s’exerce de plus en plus souvent en indépendant. Attardons-nous sur ses singularités et tentons ce faisant de comprendre pourquoi sans lui les livres n’auraient pas si bonne presse.

La presse versus l’édition free-lance
Le secrétaire de rédaction est indubitablement lié à l’univers de la presse (quotidiens, hebdomadaires, mensuels, etc.). Sa mission : mettre parfaitement au point les textes avant leur publication. Nous avons parlé jusque-là au masculin mais, disons-le franchement, les postes d’assistant ou de secrétaire sont le plus souvent occupés par des femmes. Dans les rédactions des journaux, on croise davantage de secrétaires de rédaction femmes que de secrétaires hommes. De même qu’à l’inverse, les rédacteurs en chef sont plus nombreux que les rédactrices en chef… Mais que cela n’occulte pas le caractère indispensable du « SR » (secrétaire de rédaction). Vérifier tous les contenus avant la publication, voilà sa mission. Pour cela, il relit chaque article avec une vigilance féroce : titre, intertitre, chapô, exergue, crédits photographiques, etc. En résumé, le SR est l’œil (de lynx) de la revue !
Secrétaire de rédaction : cap sur les textes !
Nous l’avons vu, le secrétaire de rédaction œuvre pour des titres de presse : journaux, magazines, revues. Revues grand public ou professionnelles, quotidiens, hebdomadaires ou mensuels… Le choix ne manque pas ! Au sein de la rédaction, en interne ou en free-lance, il travaille dans des délais souvent serrés, pour ne pas dire dans l’urgence, avec un objectif en tête : le bouclage en temps et en heure ! Sa vigilance s’exerce sur l’ensemble des textes qui constituent une publication. Si cela n’a pas déjà été fait par le rédacteur en chef, il commence par créer un chemin de fer, indispensable feuille de route du magazine. Avec une vision d’ensemble et de détail à la fois, il relit chaque article. Il suggère des titres et des intertitres, écrit des chapôs quand cela est nécessaire, contrôle les crédits photo. Souvent, il intègre lui-même les corrections dans la maquette InDesign.
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